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  • Photo du rédacteurTheEnchantedCypress

Le cadre

Le cadre dans la miniature persane symbolise la séparation entre le monde réel qui est le monde de la miniature, et le monde qui se situe à l'extérieur du cadre.


Vers 1555, 18,1x10,2cm, The British Museum
Ange
Ange
Vers 1555
18,1x10,2 cm
The British Museum, London

Les arbres, les montagnes, les rivières, les paysages, et tout ce que nous voyons, comparé au monde de l'imagination, est comme le reflet d'une image dans un lac 'tourmenté' qu'on prend pour la réalité. Nous vivons dans un monde de conséquences, d'effets, telles les branches d'un arbre. Rien de ce qui se passe dans le monde des branches n'influe sur celui des causes; le monde invisible des racines.

Les bas-reliefs de Farhad sur la montagne Nezâmi, Khamseh (Cinq poèmes) Herât (Afghanistan), 1612-1631. Papier, 236 f., 28,5 x 17,5 cm BnF, département des Manuscrits, supplément persan 1980, f. 53v © Bibliothèque nationale de France

Et le miniaturiste ouvre la porte à ce monde de beauté, de vérité et de Lumière, et l'entoure avec un cadre d'or, couvert de plantes, de personnages, d'animaux, d'arabesques...



Humay rencontre en rêve la princesse Humayun
Afghanistan, vers 1430
Page d'une anthologie poétique (?)

La miniature est alors un voyage: il ne suffit pas de jeter un coup d'œil,

Elle doit être regardée, lue et écoutée.



"Regarder à l'intérieur pour voir autre chose que l'homme." Rumi


"L'essentiel est invisible aux yeux" Le petit prince

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